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rigord et vicomte de Limoges, eut pour fils de Françoise de Broons, Julien, chambellan de Pierre de Bourbon, comte de Clermont, acquéreur en 1440 de la seigneurie de Saint-Aulaire, en Limousin.

La branche de la Force fondue dans Caumont.

La branche de Saint-Aulaire, alliée en Bretagne aux Ranconnet, a produit deux grands échansons de France en 1671 et 1711 ; deux lieutenants-généraux des armées du Roi en 1748 et 1814 ; un membre admis aux honneurs de la cour en 1779 ; deux membres de l’Académie française ; un évêque de Poitiers en 1759 † 1798, et deux pairs de France de nos jours.


Beaurepaire (de), sr dudit lieu, par. de Plouagat-Châtelaudren, — du Boishauvet, — de la Roche, par. de Plédran, — de Kermartin, par. de Pléguien.

Réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Plédran, èv. de Saint-Brieuc.

D’or à neuf mâcles d’azur, comme Couvran.

Un maître des comptes en 1538.

Fondu dans Rosmar, puis du Bourblanc.


Beauvais, par. de Gévézé, év. de Rennes, seigneurie successivement possédée par les maisons d’Acigné et de Bourgneuf, et érigée en comté en 1680, en faveur de Gilles de l’Escu, conseiller au parl., voy. l’Escu.


Beauvais (de), srr dudit lieu, par. de Servon, — de la Chesnaye, par. de Tinténiac, — de la Haye, — de la Villeblanche, — de la Guillardière.

Anc. ext. réf. 1670, quatre gén., réf. de 1440 à 1513, par. de Servon, év. de Rennes.

D’argent au lion de gueules, lampassé d’or ; au chef de sable.

Mathieu, écuyer de Normand de Québriac maréchal de Bretagne en 1235 ; Jean, épouse, avant 1531, Olive Mahé.


* Beauvau (de) (orig. d’Anjou), sr dudit lieu, — de la Roche-sur-Yon, — de Précigné, marquis du Rivau en 1664, — sr de Montgauguier, — de Tigny, — prince de Craon et du Saint-Empire en 1722, — marquis de Haudonvillers, en Lorraine, en 1712, — marquis de Noviant en 1722.

D’argent à quatre lions cantonnés de gueules, armés et couronnés d’or ; aliàs : écartelé de Craon. Devise : Sans départir.

Mathieu, assigné avec Pierre de Dreux devant l’archevêque de Bourges en 1241 ; Pierre, chambellan de Louis, roi de Sicile et duc d’Anjou, épouse, en 1419, Jeanne de Craon, dernière du nom, et leurs descendants sont qualifiés princes de Craon depuis 1722.

La branche aînée fondue en 1454 dans Bourbon-Vendôme.

La branche du Rivau a produit deux évêques de Nantes, en 1636 et 1677 et s’est fondue dans les Rochechouart.

La branche de Tigny, alliée en Bretagne aux Sénéchal de Carcado et aux Quengo existait encore en 1821.

Cette maison de tout temps attachée à la maison d’Anjou, la suivit dans le duché de Lorraine, et a produit un maréchal de France en 1783, des lieutenants-généraux, trois chevaliers des ordres, des chambellans, sénéchaux et grands écuyers d’Anjou et de Lorraine.


Beauvoir (de), voyez Hérisson.