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Estrades (d’), (orig. de Guyenne), sr de Bonnel, — des Colombiers, — de Campagnac, — marquis de Fouquerolles.

De gueules au palmier d’or, terrassé de sinople ; au lion d’argent couché au pied.

Jean, enseigne de la compagnie d’ordonnance de M. de Bellegarde, anobli en 1580, aïeul : 1o de Geoffroi, maréchal de France en 1675, † 1686 ; 2o de Jean, évêque de Périgueux, puis de Condom et abbé de Saint-Melaine de Rennes, + 1684, et enterré au milieu du chœur de cette église ; François, neveu du précédent, abbé de Saint-Melaine, † 1715.

Estrées (orig. d’Artois), duc d’Estrées en 1648, — marquis de Cœuvres, — comte de Nanteuil, — marquis de Thémines et de Cardaillac, pairs de France.

Fretté d’argent et de sable ; au chef d’or, chargé de trois merlettes de sable.

Jean, élevé page de la reine Anne et grand-maitre de l’artillerie de France en 1561, père d’Antoine, grand-maitre de l’artillerie, ce dernier père de la belle Gabrielle, maîtresse d’Henri IV. Cette maison a encore produit trois maréchaux depuis 1648 et deux vice-amiraux de France, lieutenants-généraux au comté Nantais ; deux abbés de Vertou en 1644 et 1709, et un abbé de Villeneuve en 1677, archevêque de Cambrai en 1716.

Estuer (d’) sr dudit lieu, par. de Bréhand-Loudéac, — de la Ville-Basse, — de la Hunaudière, — de Castelriec, par. de Reguiny, — de Guergestin, par. de Cléguérec, — de Talhouët, — de Saint-Maudan, par. de ce nom, — du Plessix-Monteville, par. de Guégon.

Anc. ext., réf. 1670, sept. gén. ; réf. et montres de 1423 à 1536, dites par., év. de Saint-Brieuc et Vannes.

D’argent au sautoir de gueules (Sceau 1376), comme du Breil d’Iffendic. Devise : Nec adversa recuso.

Alain, témoin d’un accord entre les vicomtes de Rohan et de Léon en 1288; Jean, chambellan du duc Pierre en 1451, n’eut qu’une fille mariée à Jean Cadoret, dont les descendants prirent les nom et armes d’Estuer ; Thomas, maître de l’artillerie de Bretagne et échanson de la reine Anne en 1500, épouse Isabeau d’Avaugour ; Jean, sr de Talhouët, vivant en 1536, marié à Louise de Coëtrézo.

La branche aînée fondue en 1513 dans la Roque.

Thomas, juveigneur, se fixa vers 1400 en Saintonge, où ses descendants furent seigneurs de Saint-Mégrin par alliance avec les Pons. Cette branche, qui a produit un favori d’Henri III, tué en 1578 par le duc de Guise, a été en possession des seigneuries de la Barde, et de Caussade, par alliance avec les Caussade ; de la principauté de Carency et du comté de la Vauguyon, par alliance avec les Pèrusse des Cars. Elle fut substituée aux nom et armes de Caussade en 1538 et s’est fondue dans les Quèlen en 1653.

Etampes, ville et comté en Gâtinais.

De Bretagne à la bordure engreslée de gueules (Sceau 1560).

Ce comté, donné en 1421, par le Dauphin depuis Charles VII, à Richard de Bretagne, fils du duc Jean IV, a été possédé depuis par la maison de Bretagne et a été érigé en duché en 1536 en faveur de Charles de Brosse, dit de Bretagne, comte de Penthièvre.

Eudo, sr de Kerlivio, par. de Saint-Caradec d’Hennebont, — de Keronic, par. de Pluvigner, — de Kerdroux, près Hennebont, — de Trescoëdic, — de Kerroman, par. de Plœmeur, — de Kermoguer, par. de Moëlan.

Maint, par lettres patentes de 1701 et par arrêt du conseil de 1758, huit gén., ress. de Vannes.