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Careil (de) voyez Foucher.


Carfort (de), voyez Nepveu (le).


Cargouët (de), sr dudit lieu, par. de Meslin, — de la Cornillière, par. de Maroué, — de la Coste, — des Portes, — du Vaurouault, — de Ranléon, par. de Saint-Igneuc.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1423 à 1476, par. de Meslin et Maroué, év. de Saint-Brieuc.

D’argent à trois fleurs de lys de gueules, comme Le Bel et de France. Devise : Sicut lilia germinabunt.

Geoffroi, fils du surnommé Dimanac’h et Alain son fils empruntent 36 livres àBeauport, sur le gage de terres en Plounez, en 1256 et 1257.

Pierre, fils de Guillaume, épouse en 1490 Jeanne Gouyon.

La branche aînée fondue dans Bertho et Sauvaget.

Cette famille parait avoir la même origine que celle de la Cornillière, dont elle porte les armes en alternant les émaux.


Carhaix, ville et barre royale, év. de Cornouailles. ancienne capitale du comté de Poher, assiégée en 1341, 1363 et 1590.

Pour anciennes armes : un arbre chargé de deux oiseaux et accomp. de deux fleurs de lys (Sceau 1306) ; aliàs : d’or au bœuf passant de sable (Arm. 1696).


* Carheil (de), sr duditlieu, par. de Plessé, — de Kermoreau, par. de Pénestin, — de Launay, par. de Sucé, — de la Guichardaye et de la Tronchaye, par. de Carentoir, — des Portes, par. de Doulon, — de Rédunel, par. d’Assérac.

Anc. ext., réf. 1668, sept gén., montre de 1544, par. de Plessé, év. de Nantes.

D’argent à deux corneilles essorées, affrontées de sable, membrées d’or et une molette de sable en pointe. Devise : Potius mori quàm fædari.

Macé, épouse vers 1443 Valence de la Serpaudaye ; un page du Roi en 1780 † 1845 ; un membre fusillé à Quiberon en 1795.

La branche aînée fondue en 1619 dans les Cambout, en faveur desquels Carheil a été érigé en vicomté en 1685.


Carion (orig d’Espagne), sr de la Guibourgère, par. de Teillé, — de la Guignardaye, par. de Saint-Père-en-Retz, — de la Noue, — de Rosangavet, par. de Plouëzoc’h, — de Glivéry, par. de Lanmeur, — de Kerriou, par. de Plouigneau, — de Kersalut.

Ext., réf. 1670, quatre gén., ress. de Rennes et Lanmeur.

De gueules à la main droite d’argent, soutenue de six ondes de sinople en pointe. Devise : Nihil virtute pulchrius.

Jean, sr de la Guibourgère, épouse vers 1550 Jeanne Perrault.


Carion (orig. de Touraine), sr du Pastis, — de l’Esperonnière, — de la Roulerie, — du Petit-Pont.

Maint. à l’intend. en 1699.

D’or à trois bandes d’azur ; au chef d’hermines. (Sceau 1392).

Pierre, sr de l’Esperonnière, épouse en 1596 Marie de la Haye.