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NAR

Nanterie (la), f., cne de Liré, où s’élevaient les Pierres-au-Diable, V. t. II, p. 524.

IVanttlIé» f.. c"« da Plesaîa-Gr., détachée en 1811 do la c"« de Brain, ainsi que le Pellt-N. — <K Le lien, terre et seigneurie de Lantilly » appartenait à la duchesse Jeanne de Laval, de qui, le mars 1452, l’acquirent messire Jean Breslay et sa femme Jeanne Crespin ; — aux xvii-xviii« s. aux familles Jarry et Trochon. — Il en dépendait alors, outre une maison de maître, 4 fermes, le tout en vente en 1784 ; — et acquis sans doute par le maire d’Angers, Claveau, V. ce nom, à qui le domaine appartenait en 1788 ; = (le Petit-), V. la Monnaie.

XantiU^. — V. Saumur.

IVarcé. vill. et chat., c»" de Brain-s.-VA.

— Neverzeium 1120 circa. — Arnulfus de N.

— appelé ailleurs en 1115 Arnulfus Nevernecensis (Gartul. de Fontev., fol. 845 et 845 bis).

— Nercey 1265 (H Chaloché). — Narceyum 1301, 1305 (Pr. d’Echemiré). — Nerezay 1514 (BB 15, t. 131). — Narczay 1540 (C 105, f. 65).

— Ane. flef et seigneurie relevant, pour le fief, de Rosseau et pour le domaine, de Briançon. Il donne son nom, jusqu’au xiv« s. au moins, à une famille de chevalerie. Hugues de Narcé était en 1301 commandeur de Brain-sur-l’Authion et maître du Temple d’Angers. La terre appartient dans les premières années du xv« s. à la famille Bernard d’Etiau. — Thibaut Bernard, élu et échevin d’Angers, y mourut le 24 septembre 1514. — Elie Bernard, qui épouse le 19 septembre 1577 Charlotte du Bellay, fit sans doute reconstruire le manoir. Il portait encore au xvii« s., sculpté sur son p)rlail, un écu écartelé d’argent et de sable à 4 rocs de Vun en Vautre et sur le tout d’azur à une -fleur de lys d*or. — Au dessus un large pigeonnier carré ; devant, une belle avenue de léards ; à l’un des angles do la grande cour, une chapelle dédiée à Ste Marie-Madeleine, qu’une galerie reliait au logis. — En est sieur en 1625 Jacques d’Estampes, chevalier, conseiller des Conseils d’Etat et privé, maréchal de camp, commandant en la ville de Montpellier.

— La terre dépendait en 1694 de la succession de Louise Aveline, femme de Charles du Tremblier, et fut adjugée dans la licitation du 17 février 1695 à Laurent Aveline, dont la veuve, Marie Duport, rend aveu en 1713 à la seigneurie de Briançon a pour sa terre et hébergement de « Narcé ». Charles-Laurent Aveline, Y. ce nom^ secrétaire de l’Académie d’Angers, fit reconstruire vers 1775 le château par l’architecte ^Bordillon, au-devant d’un superbe parc, avec pièces d’eau et avenues. Sa nièce Charlotte Aveline épousa le 29 avril 1776 à Angers Cyprien-Jos. Bertrand, écuyer, sieur du Platon, gentilhomme ordinaire du roi, qui y avait rassemblé et y élevait en 1801 un troupeau de mérinos. En 1829 et 1830 M. de Joybert, son gendre, y éleva dans un pavillon, sur les plans et sons la direction de M. de Beaujeu, une fabrique de sucre de betteraves, qui devait fabriquer 5 ou 600 milliers de sucre brut dans une saison, comme l’assurait uns Notice àlçrs répandue pour l’annoncer (Angers, Gb&teau,

1833, in-8o de 7 p.). — Elle n’existait plus dès 1837. — L’habitation, acquise de M. de Joybert par M. Avenant, a été reconstruite de 1830 à 1832 et borde vers N., presque an sortir d’Angers, la ligne ferrée d’Orléans. IVarcé (de). — V. Aveline. Nardlére (la), f., €"• ù*Angriei — bols, c"» de Dlaison ; « (la Basse-), V. la Basnardiere.

IVardassIère (la), f., c»" de Grez-N., vendue nai^ le 4 thermidor an VIII sur Pissonnet de Bellefonds.

NaCterie (la Haute, la Basse-), fF., c"» de Cholet. — A la famille Gonrdon au xvii« s. — Elles donnent leur nom au ruiss. dit aussi du Pont-dela-Rousse, qui naît aux limites des c»«» de la Tessoualle et du Puy-St-Bonnet, près Champvillain en Cholet. limite Cholet et le Puy-Sl- Bonnet jusqu’au ruiss. de la Sorinière. et à partir de là, sépare St-Christophe-du-Bois, Cholet, la Séguinière jusqu’au confluent du ruiss. de la Roossière. pénètre sur la Séguinière et s’y jette dans la Moine, vis-à-vis le Moulinard. grossi des ruiss. de la Sorinière, de la Charonnerie et de la Roussière ; — 11,500 met. de cours.

rVaa (René), maître fondeur, Angers, 1692, 1702. mari de Renée Beaumont. Naabert (la), ham., c"« de Juigné-s.-L. IVaadale (la), f., c"» de Ste-Gemmes-d’Andigné.

Naadales (les), f., c"« de Loire. — Lénaudaie (Cass.). — En est sieur h. h. Malb. Ghevillard, mari d’Anne Guénauld, 1673 ; — donne son nom à un ruisselet qui se jette près de là dana le ruiss de la Masse ; — 600 met. de cour^. JXaudliewem (les). — Y. VEnaudière. i^’audln (Jacgues), fils de Jean N., marchand, figure comme docteur en médecine dans des actes de 1710 et 1712, quoique le registre i> 26 ne fixe sa réception à Angers qu’au 16 août 1713. Il y avait épousé dès le 4 avril 1703 Perrine Bonvallet, et fut attaché en 1712 au service de l’Hôlel-Dieu, jusqu’à sa mort survenue, à l’âge de 52 ans, le 22 avril 1726. « {Charles), fils du précédent, marié le 21 août 1730 à Madeleine Belliard-Delisle, licencié en médecine, reçu docteur régent le 5 février 1736. Il entre au service de l’Hôtel-Dieu à partir de 1739 et prenait le titre de capitaine de l’arsenal de l’Hôtel-de-Ville depuis 1734. Il meurt le 5 novembre 1764, âgé de 56 ans. L’acte de sépulture le dit « médecin et capitaine d’artillerie ». — {Jacques- Charles), fils du précédent, reçu docteur-médecin le 23 décembre 1757.

IVaadln (Pierre), apothicaire de Saumur en réputation au xvi« s., pharmacopœus egre- | gius, est cité pour ses trouvailles botaniques. V. Pena et Lobel. Stirpium advers. (Londres, 1605. p. 495 — et Rev. d’Anjou, t. I, part. II, p. 71). j

Naudin {Urbain-François), originaire des | Ponts- de-Cé, marié à Angers le 15 septembre ; 1766, est dit « dessinateur en la manufacture des | c toiles peintes >, 1766, 1769«  Knndlii {UrbainFran^Qi9)t n^ à Angers I« 

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