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Traitté

les redoublemens, qui de deux jours l’un ſont plus fâcheux, par l’habitude grelle du malade, par ſon temperament bilieux, la jeuneſſe, le pays & la ſaiſon chaude, par la douleur qui ſe reveille quand on applique des remedes chauds, par les maladies bilieuſes qui ont precedé, par les alimens chauds dont il a uſé, & par les exercices violens, il faudra employer la ſaignée, les clyſteres qui ramoliſſent & rafraichiſſent, les purgations qui évacuent la bile, les juleps rafraichiſſans, le lait & le bain, le ſyrop de pavot qui oſte la douleur, & qui arreſte la fluxion, en épaiſſiſſant l’humeur, ne doit point eſtre oublié quand la douleur eſt cruelle,