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de la Goutte.

nitude & du regorgement des veines, de même que le debordement des rivieres arrive de l’abondance des pluyes : Or quand une quantité d’humeurs ſuperflues, amaſſées entre le pericrane & la peau, ſorties des jugulaires externes qui déchargent là leurs excremens clairs & ſereux, prend ſon cours en bas le long du corps pardeſſus la peau ; la cauſe du mal doit eſtre attribuée à la teſte ; mais quand les grandes veines ſont chargées d’abondance d’humeurs, qu’elles ne peuvent contenir, ou ſont irritées par leur acrimonie, il faut chercher l’origine de la fluxion au foye, ou aux autres viſceres. La Goutte arrive quelquefois par congeſ-