Page:Porchon - Traitté de la canicule et des jours caniculaires, 1688.djvu/130

Cette page a été validée par deux contributeurs.
10
Traitté

dentaire, le peu d’exercices, le ſommeil trop long, les veilles exceſſives, l’intermiſſion des évacuations naturelles ou artificielles accouſtumées ; enfin la crainte, la triſteſſe, & l’inquietude. Outre ces cauſes, il faut encore ajoûter celles qui debilitent & relâchent les jointures, par exemple le mouvement & le travail violent, la compagnie trop frequente des femmes, le rafraichiſſement & l’humectation des jointures, le bain, la contuſion, la luxation, & la fracture des jointures ; on doit enfin rapporter à ces cauſes l’air froid qui preſſe les humeurs, la chaleur qui les fond, qui les agite, & qui ouvre les porces, les alimens acres & ſalés qui les ſubtiliſent, le vin ſubtil & fort, l’exercice immoderé, l’amour dereglé pour les