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PREFACE.

lement aux hommes, mais à tous les autres animaux. Le genie de la nature Ariſtote, nous aſſure que cette vertu animale que nous reſpirons, & qui eſt répanduë par toute la terre, prend ſon origine des Cieux ; & S. Auguſtin[1], le plus ſçavant & le plus éclairé de tous les Peres, rapporte que les corps inferieurs & plus groſſiers ſont gouvernez avec ſubordination par les ſuperieurs & plus ſubtils ; ainſi le Soleil, Pere de la Nature, chaud & ſec, ſelon Ptolomée, ou ſelon d’autres, tres-chaud & tres-humide par la ſubſtance, moderemēt chaud

  1. Corpori caleſti etiam terrena corpora ſubjecta ſunt. D. Aug. L-3 ; de lib. arb. c. 13.