voquer sa joie, sa reconnaissance… Une tristesse indéfinissable emplissait le cœur de Voytek, avec le besoin de fuir cette foule dont la gaîté lui faisait mal.
Peu à peu le soleil descendait, teintant de mélancolie la campagne silencieuse. Maintenant les musiciens s’étaient tus et lentement les danseurs regagnaient le logis, dont les fenêtres s’éclairaient une à une.
Dans le chemin parallèle à celui que suivait Voytek, un couple s’attardait chuchotant :
« Si vous saviez, murmurait Thadée à Marylka, combien je brûlais de vous connaître ! Vous aviez absolument mis mon esprit à la torture ! Je ne songeais plus qu’à vous, j’essayais de me figurer les traits de votre visage, leur expression, et puis je me demandais comment aurait lieu notre première entrevue. Oh ! ce matin !… votre apparition radieuse,… inoubliable, dans la véranda ! »
Elle, troublée par l’ardeur exubérante de ces compliments, écoutait sans répondre, heu-