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exaltaient à l’envi les mérites du nouveau venu.

« Il est charmant ! minaudait la jeune femme.

Châmant ! répétait la miss.

— Et que dites-vous de cette façon de porter la cravate ?

— Avez-vous remarqué ses doubles boutons de manchettes ? disait une autre.

— Et la forme de ses habits, est-elle assez parisienne !

— Il n’y a que Poole, de Saville Street, capable d’une coupe pareille ! » dit sentencieusement l’Anglaise.

À table, ce fut un nouveau triomphe ; mais ce qui imposait le plus aux femmes, c’était ce petit air revenu de tout qu’il affectait en parlant art, musique, lettres. Il paraissait tout connaître, avoir tout lu, tout vu… et voyagé partout. Et chaque fois que l’une ou l’autre d’entre elles risquait un nom d’auteur connu ou le titre d’un roman français, il affectait aussitôt une mine dédaigneuse :