Page:Poradowska - Marylka, 1896.djvu/82

Cette page a été validée par deux contributeurs.
74
marylka

rons. Et puis, quand votre lettre est arrivée,… — quand j’ai vu votre écriture, oh ! je n’ai pu y tenir !… C’est que vous ne savez pas ce qu’elle m’a dit, cette écriture si élégante,… si suggestive ?… J’y lisais à la fois toutes les angoisses de votre âme, j’y devinais votre cœur, votre esprit,… votre rayonnante beauté !… »

Il lui parlait à demi-voix, appuyé sur le balcon, en l’enveloppant de la caresse magnétique de son regard. « Et cependant, ajouta-t-il, la réalité dépasse encore le rêve. »

Elle fronça légèrement le sourcil, gênée par ces hommages brûlants auxquels elle n’était point habituée.

« C’est moi, dit-elle, qui ne pourrai jamais vous être assez reconnaissante pour ce que vous faites…

— Eh ! ne parlons pas de cette bagatelle, je vous prie. »

Mais il fut interrompu par la voix de M. Ladislas :