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marylka

— Si c’est élégant que vous entendez par ce mot, madame, en effet, mon cousin l’est particulièrement.

— Oh ! j’ai beaucoup entendu parler de lui, il faisait la pluie et le beau temps quand il était en garnison à Kieff. »

On élabora ensuite un plan de réception, et M. Ladislas, le visage transfiguré par le bonheur, parlait de se lever, d’inviter des voisins. Se sentant inutile, Voytek s’était écarté discrètement. Il se disposait à sortir, quand Marylka l’arrêta, en lui mettant doucement la main sur le bras.

Tout entière à la joie de son père, elle n’avait pas observé le jeune homme dès l’abord, mais à présent un secret instinct la faisait se rapprocher de lui.

« Vous êtes content, n’est-ce pas, de revoir votre parent ? dit-elle.

— Oui,… très content…

— Il est bien bon pour mon père…

— Oh ! permettez, dit-il avec une certaine