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xxiii



L e festin de noce touchait à sa fin. Dans la première des deux vastes salles, brillamment éclairée par des chandeliers à sept branches, les femmes attablées entouraient la mariée. Elles étaient parées de robes d’une richesse extrême, quoique de forme démodée : ce n’était que velours de Lyon, brocarts tissés de fleurs multicolores, et beaucoup d’entre elles portaient pour plusieurs milliers de roubles de brillants : dormeuses, colliers de perles, bagues par-dessus les gants, etc. Toutes avaient une perruque, sans exception, et les plus âgées des diadèmes enchâssés de perles.