pira ; posant alors sa main sur le bras de l’officier, elle lui dit à haute voix :
« Voici la valse finie… Voulez-vous me ramener à ma place ? »
Lorsque Catherine aperçut le jeune homme, elle fut frappée de l’altération de ses traits.
« Que se passe-t-il ? » fit-elle le sourcil froncé, et puis, répondant à la jeune fille qui la suppliait de quitter le bal : « Ah ! par exemple, rentrer avant le cotillon, c’est une absurdité !…
— Restez si vous voulez, ma tante, quant à moi, je suis décidée à ne plus danser. »
Il y avait dans sa voix une telle nuance de fermeté, que l’autoritaire demoiselle, toute désarmée, fut obligée de reconnaître son sang, — et céda. Thadée s’était mordu les lèvres, et, comme il reconduisait ces dames à leur voiture :
« Rassurez-vous, lui glissa Catherine à l’oreille, ce ne peut être qu’une boutade, je connais ça… »