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xiv



L e souvenir de la jeune israélite hantait le cerveau de Marylka, et, par tous les moyens, elle cherchait à la revoir, s’informant d’elle auprès des domestiques… Un après-midi, ayant fui le salon qui regorgeait de monde, elle aperçut, dans le grand jardin situé derrière la maison, Lia, qui, serrée dans un châle sombre, s’esquivait par la petite porte ouvrant sur la campagne. L’idée fantasque d’aller la rejoindre lui vint aussitôt. Elle courut s’envelopper, elle aussi, d’un voile de gaze noire, atteignit la porte basse, et suivit la jeune fille.