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aussi, bouillonnait dans ses veines. Soudain un bras enlaça sa taille : elle se retourna et vit tante Rose qui la regardait avec tendresse.

« Asseyez-vous près de moi, ma chérie. Oui,… ouvrez cette fenêtre, écartez ce rideau… Nous ne lirons pas aujourd’hui,… mais… si vous voulez… nous parlerons de Konopka, de Ladislas… »

Deux larmes avaient jailli des yeux de l’enfant ; doucement elle s’était glissée aux pieds de sa tante :

« Oh ! vous êtes bonne !… vous êtes bonne ! » avait-elle murmuré tout bas.