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marylka

Mlle Catherine suffoquait.

« Mais puisque je dis à madame que personne ne l’a vue !… disait Kanounia. Madame l’effarouchera si bien avec ses remontrances, que la petite colombe s’enfuira pour de bon !…

— Oui, oui, dit Rose, qui ne s’attaquait à sa sœur que quand elle se sentait soutenue, elle vous prendra en grippe, la pauvrette ! N’oubliez pas qu’elle a vécu jusqu’ici au milieu de ses plaines et que notre logis doit lui faire l’effet d’une prison ! et puis, Ladislas lui laissait sans doute faire tout ce qui lui passait par la tête…

— Aussi est-ce bien pour cela que je tiens à la mater, ma chère !… »

En ce moment, Marylka, un peu décoiffée par les broussailles, mais les yeux brillant d’un éclat extraordinaire, fit une brusque irruption dans la chambre.

« Ma tante, s’écria-t-elle très animée, pourriez-vous me dire ce que c’est que ce talmu-