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L a maison dont les tantes de Marylka habitaient le rez-de-chaussée s’appelait La Villa ; elle était précédée d’un mélancolique jardinet planté de grands tournesols aux têtes nonchalantes dont Marylka aimait à suivre de sa fenêtre les paresseux balancements.

Un matin qu’elle soupirait après ses belles steppes, confiant à Kanounia, tout en déjeunant d’une pomme et d’un morceau de pain, son désespoir à l’idée de passer l’été dans cette ville étouffante, des fanfares sauvages éclatèrent tout à coup dans l’air, en même temps que des piaffements assourdissants résonnaient