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marylka

travailler à quoi ?… travailler à la terre ?…

— Non, comme gouvernantka !…

— Ah ! ah ! ah ! comme gouvernantka !… j’aimerais bien à avoir une gouvernantka pareille, moi !…

— Vous voyez, ma belle, que c’est insensé, ce que vous avez imaginé. Ôtez-vous donc toutes ces billevesées de la tête ; … du reste, vous êtes ici chez les sœurs de votre père, et, par conséquent, chez vous. Il ne s’agit donc pas de gagner sa vie. »

Quelques personnes venaient d’entrer. Marylka fut dépêchée pour demander du thé et des cigarettes…

« Bonjour ! major, ça va bien ?… Ah ! c’est vous, Rutski…, Radowicz… Tiens, mon cousin Boleslas !… Eh bien, il y a du nouveau depuis hier !… elle est arrivée, la petite sauvage ! je vais vous la présenter. Délicieuse, mon cher ! un vrai bonbon ! des yeux, une bouche,… une tournure !… et rien des mines chiffonnées de sa mère ! »