Page:Poradowska - Marylka, 1896.djvu/119

Cette page a été validée par deux contributeurs.
111
marylka

teurs s’était retirée, et, quand Marylka rentra, il ne restait plus que deux ou trois familiers, fidèles piliers de ce salon que Kanounia, la femme de chambre, mettait régulièrement à la porte tous les soirs, à minuit sonnant.

« Alors, demanda tante Rose avec une petite moue impertinente, en faisant asseoir la jeune fille, cette bonne Nathalie a éprouvé le besoin de se remarier ?

— Ah oui ! parlons-en ! dit Catherine, — et du coup, pauvre petite, tu es accourue ici !… je comprends ça. Et tu as bien fait de te souvenir des sœurs de ton père ! Mais qu’est-ce au fond que cet Alexandrowicz ?… un personnage commun, grossier… Votre ancien régisseur, du reste… Était-il vraiment bien nécessaire d’introduire ce monsieur dans notre famille ?…

— Franchement, s’écria Rose, quand on porte notre nom, je ne comprends pas bien qu’on puisse l’échanger contre un autre aussi plébéien !…