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marylka

d’un air précieux vers la jeune fille, et faisant mine de vouloir lui baiser la main.

Elle, gênée par cette avalanche de compliments et ces nombreux regards qui la dévisageaient, recula vivement, avec un peu de hauteur.

« Voyons, ma chère, lui cria tante Catherine, ne faites donc pas la prude !… Zizi est un ami de vingt ans, tout à fait inoffensif, je vous assure !… D’ailleurs c’est un ex-adorateur à moi, n’est-ce pas, Zizi ?

— Eh !… dites plutôt inamovible, Catherine ! »

La vieille demoiselle lui sourit bénévolement.

« Et maintenant, Marylka, ma belle, allez enlever cet éteignoir pour qu’on puisse admirer votre taille. Comment appelez-vous ce machin-là ?

— Un mackintosh, ma tante.

— Belle horreur ! Du reste Nathalie a toujours eu des goûts exotiques. »

Petit à petit la plus grande partie des visi-