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marylka

Tantôt, entouré de sa famille, il a fait la confession de sa vie, dit adieu à ses fidèles serviteurs, béni ceux qu’il a aimés.

Il repose maintenant là où les déceptions humaines ne pourront plus l’atteindre.

Et, quand le char funèbre arrive pour l’emporter, une protestation s’élève parmi tous ces braves cœurs.

« Non ! non ! nous ne laisserons pas partir notre maître dans le char commun. » Et tous, à tour de rôle, ils le portent sur leurs épaules, tête découverte, par ce froid terrible, pendant deux longues verstes, jusqu’au champ de repos.

Derrière eux, blanche comme un cierge, une enfant marche soutenue par un prêtre.