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SOUVENIRS


D'UN


VIEUX CRITIQUE





MARIE-THÉRÈSE IMPÉRATRICE 1


Que c’est bon, un bon livre, et comme, malgré la débâcle présente, il serait facile de ne pas désespérer de la littérature ! Pour cela, que faudrait-il ? Peu de chose. Il faudrait que les journaux qui se disent conservateurs, et que nos amis lisent de confiance, finissent par comprendre tout ce qu’il y a d’illogique à flageller la Révolution, à fustiger la République, à invoquer la monarchie comme le salut de la France, et à favoriser de toutes sortes de réclames, de concessions et d’hommages des turpitudes littéraires qui ne sont possibles que sous un gouvernement d’anarchie morale et de honte, et qui seraient incompatibles avec la royauté traditionnelle. Il faudrait que les beaux esprits qui blaguent Floquet, Goblet, Freycinet, Vergoin, Méline, voire le brav’ général et

1. Par le duc de Broglie.

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