Page:Pons - Sainte-Beuve et ses inconnues, 1879.djvu/41

Cette page n’a pas encore été corrigée

II

CHOIX D’UNE CARRIÈRE. — L’ÉTUDIANT EN MÉDECINE ET LES FILLES. — VISITE À LA COUSINE. — ENTRÉE AU « GLOBE. »


Dans l’éducation que se donnait Sainte-Beuve ou qu’il reçut à Paris, je remarque une particularité fort rare à cette époque, l’alliance intelligente des sciences et des lettres. Un autre se fût contenté d’obtenir, ainsi qu’il le fit, des prix de vers latins et d’histoire au grand concours ; lui profita de la liberté qu’on lui laissait à sa pension pour aller tous les soirs à l’Athénée suivre des cours de physiologie, de chimie et d’histoire naturelle, se donnant ainsi un contrepoids qui l’empêchât de tomber dans une admiration excessive pour ce qui est plutôt l’ornement que la nourriture vraie et la substance de l’esprit. On l’y présenta à M. de