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En revanche, elle était dotée de tous les mauvais penchants que le manque d’éducation laisse fleurir. Fainéante, gloutonne, menteuse à faire croire qu’elle entretenait ainsi la blancheur de ses dents, trop douce pour rebuter aucun hommage, trop charitable pour vouloir que les gens souffrissent de ses refus, s’abandonnant de préférence aux vauriens du quartier et recouvrant toutes ces tares d’un air d’innocence capable d’en imposer aux plus habiles.

Elle ne parvint pas à duper complétement un esprit si avisé et si au fait des fourberies féminines. Mieux que personne, il savait que la beauté veut aimer la jeunesse, et qu’elle peut tout au plus amuser ou consoler un vieillard. Il avait trop de tact pour être ridicule. Mais tout en ne se faisant aucune illusion sur les mobiles du sentiment qu’elle affectait pour lui, il ne pouvait s’en déprendre et, par bonté d’âme autant que par affection, il tâchait de lui inculquer au moins des goûts plus relevés. Il essaya d’abord de la retenir chez elle en l’entourant de ce luxe relatif et du bien-être après lequel aspirent toutes les grisettes. Effort inutile. Bien