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XII
MORT DE MADAME SAINTE-BEUVE. — MARGUERITE DEVAQUEZ. — LA PAPILLONNE.
« N’abandonnez pas vos enfants à la charité publique, » répétait
fréquemment Sainte-Beuve. Tant qu’il vécut, il mit le précepte en
pratique et surveilla scrupuleusement les éditions de ses livres. Afin
de prolonger, même après sa mort, ces soins paternels, il s’est bien
gardé de léguer son bagage littéraire à des collatéraux qui,
probablement, n’en auraient eu cure ; il s’est choisi pour héritier le
dernier et le plus dévoué de ses secrétaires, M. Jules Troubat. Celui-ci
nous a rendu la physionomie du maître et les détails de sa vie privée
dans l’intéressant volume de Souvenirs et Indiscrétions ; puis, à
l’aide de publications plus ou moins habilement espacées,