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VIII

SAINTE-BEUVE REFUSE D’EMBRASSER LE CALVINISME. — CHRONIQUES PARISIENNES.


L’agrément de ce séjour à Lausanne n’allait pourtant pas sans quelques ennuis. L’historien de Port-Royal ne cessa même d’y être poursuivi par une tracasserie à laquelle nous aurions peine à croire, si elle n’était attestée par de nombreux témoignages, et qui dut contribuer à hâter son départ : les Suisses, quelle folie ! s’étaient mis dans la cervelle de le convertir au protestantisme.

Pour comprendre un si étrange dessein, il faut se représenter Sainte-Beuve, avec sa politesse de bon goût, sa douceur de caractère, sa complaisance à entrer dans les idées des autres et à ne les contredire en rien. S’étant convaincu