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Ce serait confesser un tort que je n’ai point.
Ma fierté boira donc le fiel jusqu’à la lie.
Vous me mépriseriez si j’avais la folie
 De m’abaisser jusqu’à ce point.

Il vous faut pour calmant une immense embrassade.
Pour détendre vos nerfs et pour vous apaiser
Je ne puis pas trouver de plus douce ambassade.
Bonjour, chère boudeuse ; adieu, belle maussade ;
 Rendez-moi vite mon baiser.


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