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Quand la tempête siffle au travers des cordages :
Lorsque la vague vient, comme un bras de titan,
Se cramponner en vain aux solides cordages :
Quand les vergues, les mâts, sont ployés par l’autan,
Et que la mer gémit sous un vaisseau qui sombre,
Plus d’une fois, ces mâts, où sont pendus sans nombre
Des câbles longs et noirs tendus par l’ouragan,
M’ont semblé, dans la nuit, des harpes colossales
Vibrant avec fureur sous les doigts des rafales !