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La masse gigantesque au fond des mers s’affaisse,
Comme un char dont la foudre aurait brisé l’essieu.

Son panache d’éclairs disparait dans les nues ;
Et son corps, englouti dans les ondes émues,
Fait bondir après lui les flots longtemps étreints :
Comme un coursier blessé qui, fuyant le carnage,
Expire dans le lac qu’il passait à la nage,
Tandis qu’à la surface on voit flotter ses crins.



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