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Il demande à la seconde :
— Et toi ? — Moi, vilain magot,
C’est parce que je suis blonde
Et qu’il fait bigrement chaud.

Il demande à la troisième :
— Pourquoi si peu te vêtir ?
Elle dit : — C’est un problème
Que je ne puis définir.

Il interroge l’ultime
Qui dit : — Moi, c’est différent,
J’ai pas même le centime
Qui commencerait un franc.

Alors, lui, pris d’un beau zèle,
Prit aussitôt huit mouchoirs
Dont il cacha de nos belles
Les huit seins qu’il ne put voir.