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Nous avons déjà mis de côté beaucoup d’or ;
Nous nous efforcerons d’en mettre plus encor,
Afin d’équilibrer la chose budgétaire.
(Voir plus haut.) Nous ferons — tel l’ancien ministère —
Tout ce qu’il faut pour réprimer avant un mois
Les fraudes et les dols qui lèsent à la fois
Et le trésor public et le commerce honnête.

De plus, et là-dessus notre idée est très nette
— Comme les autres — nous étudierons d’abord
(je le répéterai, Messieurs, jusqu’à ma mort)
Les réformes que l’on appelle financières.
(Voir plus haut.) Cauchemar des Chambres devancières.
Avec le vif désir de nous entendre un brin,
Je crois que nous pourrons sortir de ce pétrin :
Ces réformes, d’ailleurs, sont celles, je suppose,
Que la commission du budget nous propose.

Nous vous demanderons aussi très instamment
De procéder, et ça le plus rapidement
Que possible, et plus vite encore car ça urge,
Plus vite assurément que n’agit une purge,
À la discussion des lois qui touchent aux
Cent branches du travail de nos nationaux.
Parmi ces lois, Messieurs, qui veulent une prompte
Discussion, il faut qu’au premier rang je compte
Celle concernant la responsabilité
En cas d’accidents, trop fréquents en vérité,
Dans les ateliers et dans les manufactures,
Dans les usines où les tâches sont si dures ;
Nous réglementerons le travail des enfants