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FLEURS


Ton œil ne peut saisir les fleurs que tu fais naître
Quand tu daignes fouler le sol ;
Il faut avoir mon cœur, vois-tu, pour les connaître
Il faut t’aimer d’un amour fol.

Elles soûlent mes yeux et je puis te les dire ;
J’en connais le parfum aussi ;
Il est plus inouï que tout ce qu’on respire,
Si tu veux leurs noms, les voici :