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Mais, tout de même, ils ouvraient l’œil
Sur leurs faits et leurs gestes.
À seule fin qu’en un fauteuil
Ils n’abusent des siestes.
La mère du jeune tendron
Les harcelait, farouche,
Tout le jour, comme un moucheron,
Et voyait tout en louche.
Quand ils se croyaient à l’écart,
Pour se dire des choses,
Elle survenait, par hasard,
Leur débiter ses proses.
Le père du jeune garçon
Ne les voyait qu’à table ;
Il y mettait moins de façon,
Beaucoup moins redoutable.
Or, un jour, s’étonnant de voir
Ces amants en détresse,
Vous pensez s’il voulut savoir
D’où venait leur tristesse.
Des qu’il en connut la raison,
Et sans plus qu’il insiste,
Il courut vite à la maison
De notre rigoriste.