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Donc, pendant de longues soirées,
Tout notre extra-dry, nos comm’ifs,
Toutes nos ceintures dorées
Et tous nos dessus de fortifs

Firent connaître un tel délire
Pour ces petits cochons de bois,
Que le cornac devait leur dire :
Ne montez pas tous à la fois.

Et pourquoi ce délire ? Eh ! parce
Que le cheval a fait son temps…
Que le cochon est bien plus farce…
Qu’il représente le… Printemps…

Que le Tout-Paris qui s’amuse
Et qui n’a pas d’autre souci,
A pris le cochon pour… sa muse,
Et son palladium aussi.

Parce qu’il en fait sa pâture
Et qu’il le dorlote en son cœur,
que toute sa littérature
Relève du cochon vainqueur !

Or, moi, d’invention seconde,
Mais qui connais le cœur humain
Autant que psychologue au monde,
Je songe aux besoins de demain.