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la muse au cabaret.



Pourtant, à son pas discret,
On dirait
Que ses courtisans s’éveillent
Qui dormaient en l’attendant…
Dans l’instant
S’éveillent et s’émerveillent.

Et lentement, et petit
À petit,
Les rythmes, comme des pages,
Commencent à frétiller,
Babiller,
Et mènent de grands tapages.

Un rêve dans mon cerveau,
Tout nouveau,
Se lève comme une aurore,
Plus ingénu mille fois,
Qu’en les bois,
Une fleur qui vient d’éclore,

Et voici que mon esprit
S’attendrit
Sur nos misères humaines,
Et que je dis des méchants :
Pauvres gens !
Pitié pour ces phénomènes !