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« BISTRO »


Un procès ayant été intenté à M. Pierre Decourcelles par un marchand de vins qui considère comme une injure le mot « bistro » appliqué à sa corporation, la cinquième chambre a demandé huit jours pour réfléchir !


Non, « bistro » n’est pas une injure.
Et pour en décider tout court,
Je n’ai pas besoin, je te jure,
De réfléchir pendant huit jours.

En se servant de ce vocable,
Ô cabaretier ! crois-le bien,
Notre auteur était incapable
De vouloir te blesser en rien.