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LA PENDULE


À Léon Hennique.


J’ai dans ma chambre une pendule,
Qui n’a rien de particulier,
Et d’un modèle ridicule,
Comme il en est des milliers.

Depuis déjà pas mal d’années,
Je puis bien ajouter aussi
Qu’elle enlaidit ma cheminée ;
Mais ce n’est pas là mon souci.

Ne me suis-je pas mis en tête,
Qu’en son langage tictaquant,
Elle me dit et me répète :
« Va-t-en », sinon, « à quand ? à quand ? »