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LE FAUX NEZ


À Hugues Delorme.


Un jour de la Mi-Carême
À me rigoler moi-même
Étant bien déterminé,
Il me prit la fantaisie,
Sur ma face cramoisie
De me coller un faux nez.

Un pif superhébraïque.
Il fallait être héroïque
Pour l’arborer. En effet,
On eût dit une gargouille ;
Mais comme toujours il mouille
Ce jour-là, c’était parfait.