Page:Ponchon - La Muse au cabaret, 1920.djvu/276

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Il conviendra que tu t’escrimes,
Cela va sans dire, pardi !
Sur Dante et sur ses tierces rimes.
Un peu moins sur Leopardi.

Entre temps, je ne doute mie
Que tu sauras — je te connais —
Rimer sur ta petite amie
Quelques platoniques sonnets,

Tel Pétrarque ! Et donc, quatre années,
En cette villa Médicis,
Tu rouleras tes destinées.
Et tu nous reviendras, mon fils,

De la terre Virgilienne,
Ivre de gloire et de succès,
Expert en langue italienne,
Mais ne sachant plus le français !