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temps senlement, pour enterrer le fumier; car les sols tenaces acquierent plus de compacité encore , lorsqu’on les remue pendant la mauvaise saison et‘ tandis que les eaux y séjournent.‘ On seme depuis la mi-mars jusqu’au commencement de mai. Si le prin- temps est pluvieux , la récolte est mieux _assurée en
I semant un pen tard , dans les sols humides. Comme A
cette époqne les ravages des oiseaux , qui sont, d’ail- leurs,‘ moins friands de cette céréale , deviennent moins A craindre , on doit toujours recouvrir in la herse pour économiser le temps et la semence. '
11 y a diverses variétés d’orge. Dans le nord du Dis-9535»; département, on cultive surtout la variété dite 51 :;.:'r:;':.5 quatre rangs ; dans le centre, c’est-£1-dire dans.les contrées qui avoisinent la rade de Brest, Pespéce dominante est Forge 1‘: deux rangs, qui paralt y réus- sir mieux que les autres variétés. Le littoral senl , spécialement Pont-Lahbé, cultive _l’orge A six rangs. d,h§;§°ufi_ Sur lesdeux llttoraux quelqties cultivatenrs sément "same
anssi de Forge d’hiver', dont la maturité est trés- f<f3:=?.;- précoce , et qui , cultivée comme fourrage, donnerait de honne heure une coupe abondante. On .a essayé ré« cemment deux variétés d’orges nines dont Penveloppe‘ est aussi fine que celle du seigle, et qui doivent don- ner moins de son et rendre plus de farine que les autres especes. L'une , introduite dans l’arrondisse- ment do Chéteaulin, sous le nom d’orge Nantau, a
_le grain petit et gréle; Pautre, c‘/ultivée sous le nom
