Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/63

Cette page n’a pas encore été corrigée

_..33__.

clages. A cet etfet , on séme les légumes en lignes et l‘on fait passer la houe entr’elles pjusieurs fois , s’il est nécessaire, comme il sera dil; plus loin. L'en- semencement en lignes so fait :1 la main ou au semoir; on ne peut répandre promptement et facilement les

Semuir.

graines f‍ines et les semences légeres , dans les rayons,.

qu’au moyen d’un semoir.

La machine a battre est un instrument bien utile , qsui épargne au cultivateur le travail le plus pénible de' tous ceux qu’il exécute dans le courant de l’année. C’est, en outre, un moyen de battre plus prompte- ment et d’éviter les pertes et déchets qu'éprouve la récolte dans les champs , quand le mauvais temps oblige de l’y laisser indéf‍iniment en meules. En etfet, une fois les blés emmulonnés, on trouve toujours une éclaircie pour les charroyerrpres de la machine, qui, étant a couvert, fonctionne par tous les temps. Mais ces avantages ne compensent. point la dépense du prix d'achat, car la récolte est trop peu de chose dans nos petites fermes bretonnes, et la machine reste inutile pendant onze mois de l’année. D’ailleurs, nos fermiers disposent de peu de capitaux, et ils pourraient les employer in des améliorations plus urgentes. Cependant, comme il pourrait convenir a quelques propriétaires on a certains fermicrs dont les exploitations ont de Pétendue , de se procurer une machine a battre, je dois indiquer ici celle de M. Bodin , qui coute,~avec manége, 650 fr. Cette machine

Machine I baure le blé.

Son ulililé. ses avanlages.

Est mains

nécessaire

en petite culture.

Machine de M. Budin.