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III.

Le rouleau est un instrument moins répandu que ‘Le '°"‘m- le précédent et bien peu connu encore dans nos contrées; cependant, on commence :1 en voir quel- ques-uns dansles environs du Faou. C’est un cylindre de bois ou de pierres, traversé,d'un essieu , dont les bouts s’introduisent dans les barres longitudinales du cadre glans lequel il est placé. Un brancard pour atteler un cheval est adapté in la barre transversale‘ supérieure. Quelques-uns de ces instruments n’ont pas de brancard; ma'is il peut résulterp de cette omis— » sion un inconvenient dans les pentes: le rouleau descend plus vite que l’animal qui le meut, lui frappe quelquefois les jambes et peut le blesser ou l‘épou— vanter. ‘

Le rouleau destiné £1 fonctionner dans une terre Sc” 3 '~,a_ forte, doit etre plus pesant que celui qui ifonctionne "r:=:nl:li:ls:s- dans une terre légere ou mixte. Toutefois , le poids !er;::s::.3i- du rouleau ne doit pas dépasser trois cent cinquante a quatre cents kilogrammes , ni étre moindre de deux cent cinquante. Cet instrument sert £1 briser les mottes dans les terres argileuses , concurremment avec la herse; car, sans cet auxiliaire, celle-ci ne pourrait diviser parfaitement les sols d’une certaine tenacité , qui exigent quelquefois plusieurs hersages et roulages alternatifs. Cette opération épargne an cultivateur le travail tres-long et trés-dispendieux, dit piguellage, qui se fait avec la houé 21 main. '