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L"araireDombasle est de toutes les charruesl’instru- D3?-|r;ss an: ment le plus parfziit que nous possédions aujourd’hui. M. Bodin. M. Bodin, directeur do l’école d’agriculture deliennes, qui confectionne avec beaucoup de soins des araires d’un eircellentmodéle, a quatre séries d’instruments de diiférentes forces. Le n° 1“ et méme le n° 2 convien- nent spécialement aux défrichements; mais Paraire n° 3 est celui qui me parait le mieux approprié aui’ divers besoins de notre cul_ture eta la force de nos at~ telages. On peut, avec l’araire n° 3 , donner des la- bours sutf‍lsamnnent énergiqueset d’une légereté rai- sonnable au besoin ; cependant,pour ensemencer une céréale sous raies,le modele no 4 remplit mieux le but.

Je me bornerai £1 mentionner, sans entrer dans d’inu- tiles développements, les charrues Belléguic, Coquin et Locher, instruments énormes, exigeant une grande

force'de'traction , exclusivementipropres, comme la bisf‍ises ‘ mo ll(ZI-

plupart desautres modif‍ications de la charrue bre- tionsdelzf

charrue

tonne, £1 opérer des labours de défoncement, que l'a— 1,,,,..,....,, raire no 1 ou no 2 de M. Bodin exécuteront beaucoup mieux.

Nos cultivateurs n’adoptent pas volontiers cette m,s.ac;,,s

ui cntra~

charrue, parce'qu’elle n’a pas d’avant-train et qu’eI|e “ml ,,

fonctionne d’une maniére toute ditférente de celle1”°P‘5’“°" dcla char-

‘ qu’ils ont l’habitude de diriger. Cependzgnt, ils ne We 130"“

basic- tardent pas is reconnaitre sa supériorité, et ils n’en Bodin.

veulent plus d'autres, quand ils s’y sont accoutumés. L’araire exige etfectivement plus d‘attention de la