_..43_.
Les fumlers doivent donc étre emmulonnés sur un Utiliné dc
'cmmulon-
emplacement plutot plein que creux, et entourél ricment d'une rigole pour recevoir Pexcédant des liquides et d" f""‘'‘'
_ les conduire a un réservoir placé A Pextrémité du
tas. On puise dans ce réservoir pour arroser le
. , , En 'NE, '1 t fumier. L’eté, cet arrosement est essentiel, autre- né:eua'ir?
. . . . 4* ment la fermentation devnent trop active; le fumner ;::".’:f,'
s.‘échaufl ‘e , blanchit , brme et se desseche. En hiver, l’arrosement des fumiers n’est plus nécessaire; les eaixx des pluies ne Phumectent que trop, et le déla- "'°"‘*‘
trhurnidilé vent meme souvent outre mesure ; la fermentation "°'s'b'°
_ an fumier. ne peut s'établir on se développe mal dans 'ces conditions. ’
Cet excédant gfeau . mélé de purin, est trop sou- Arrosernenl vent perdu par la négiigence des cultivateurs. ll d".p.-tom" faut la diriger sur les prairies, ou, si cela ne se peut, "°“f,'f',‘,i’"' en emplir des barriques que l'on transportera , au moyen d'une légére charrettezl bras, sur les prés or‘: cet arrosement sera le plus utile. On pent encore faire absorber le puriu par diverses matiéres suscep- tibles de s'en imprégner et de former -un engrais avantageux, telles que de la tourbe desséchée , les vannures, feuilies, fougeres et autres végétaux. Le
fumier de paille est supérieur A ceux qui sont com-
9
posés avec d’autres matiéres , mais on est obligé de
suppléer ‘a Pinsutfi sance de cette litiere , au moyen ,.,,,,¢,
des ressources qqe procurent les landes , bruyéres, |"°gf_'*;‘ ‘
genéts , etc. La tourbe pourrait aussi , sous ce emplnyécs
COUIIIIC
rapport, ofl ‘rir de grands avantages et contribuer Imam. utilement a Paccroissement de la masse des fumiers.