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phére uné grande partie de leur nourriture et qu’elles enrichissent le sol desparties de leurs radi- cules et de leur feuillage qu’elles y laissent et qui s’y

décomposent. En outre, les herbes parasites, dé- i

truites, A mesure qu’elles apparaissent, par les sar- clages, ne se nourrissent plus an détriment de la terre; d’ailleurs,‘ les plantes n’appauvrissentessentiel- Iementque iorsqu’on les laisse former et uulrir leu rs graines: les blés et les navets (‘outrages n'épuisent pas. L’assolem_ent qui vient d’étre expliqué, partage rexploitation en quatre divisions on soles, dent deux sont entiérement consacrées in la nourriture des ani- maux; il supprime Ie repos d’une partie des terres, embrasse toutes celles qui sont cultivahles, et permet cependantd'ent1-etenir an bétail plus considérable et de le mieux nourrir. En outre,'ce mode d’assolement économise Pengrais, puisque, une fois les terres ame- nées :1 un état suf‍lisant de fertilité, c’est-:31-dire aprés quelques années xfapplication de la méthode alterne, il n’est besoin de fumer que le quart des terres, la premiére sole, celle des plantes sarclées ; tandis qu’en persistant dans Fassolement aujoui'd'hui en usage,

_ on fumera au moins le tiers des terres chaque année,

el: I’on sera contraint d‘abandonner ou de laisser en repos une étendue 21 peu prés égale. I ll peut étre avantageux, quand les exploitations

sont étendues, et principalemenl: dans 1-es terres lé- géres, d’adopter un assolement de pl_us longue durée,