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le coin de la bouche et en observant de ne verser le liquide quki mesure qu’il avale. I1 faut continuer les frictions sur le venlre avec activité et sans inter- ruption.
L’entérite sur-aigue est une des maladies les plus Ianae';n;_’ graves qni afl ‘ectentl‘espéce chevaline. Elle se déclare m'“°m'
souvent spontanément ct sans aucun symptome prééurseur. A un état de calme el: de santé parfaite, succedent tout-a-coup un état violent etdes douleurs
atroces. L’animal est daias une agitation continuelle‘;
il ne mange plus, se couche, se reléve précipitam-
ment, se débat avec fureur et paralt n’avoir pas un
seul instant de répit. On voit que ces symptomes sont communs £1 toutes les coliques; mais, dans le casoui
nous occupe, les douleurs sont plus violentes, plus incessantes, les périodes du mal plus gapides; car, en
douze on quinze heures, vingt~quatre heures an plus, ,m,;.,;,é l’animal a cessé de vivre. Les memes causes qui dé- mfl fcfi fc. terminent les indigestions produisent aussi les ente-
rites stir-aigues. Les carattleres de ces deux maladies
ontrtaut de similitude. qu’un. oeil exercé peut seul les différencier. Il est donc prudent d’appeler un vél;é-
~rinaire aussitot qu’un animalde valeur parait grave-
ment atteint d’une malaclie spontanée des organes digestjfs. On ne peut, (Pailleurs, espérer quelques ,muw.wm_ chances de succés, dans le traitemenl: de 1’entérite, 1‘ "“6"*‘5"~
défendue
qu’en l’emp.loyant dés le début. La saignée, inteltdite dgaet;:i‘l‘_‘I;netis5'-
dans rindigestion, doit étre ici pratiquée largement, 'néces-We
dans
10 A l'enle'rile.