' geant stir les qualités du sol.—-ll y a encore des gra-
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vafiété plus délicate que les autres; il Iui fautune terre fraiche et bien fumée; il dure peu.Le ray-grass anglais vient plus facilement, et n’est pas aussi exi-
Jtilres
minées qui seraient susceptibles, si on les cultivait , sfi gizjggjzs
'de former des prairies artificielles; ce sont‘ le dactyle 4° '""“°'
des
peiotonné’, plante précoce , qui domnerail de bdnne Prairies ar-‘
ifi i s. 'heure une coupe abondante 'et qui vient de préfé— t Hue
-rence dans les sols,argileux ; puis, la’ houque lai- neuse , plante plus tardive ,. mais qui réussit pres- 'que anssi bien daus les terres légéres que dans les tel-res fortes , pom-vu ‘qu’elies.soient hien cultivées. Ces plantes viennent naturellement dans.tous les 'gazons qui entourent nos champs; semées dans une céréale de printemps , elles pourraient diminuer Ia superfi cie consacrée annuellement au tréfl e, qui reparaitrait alors moins_ souvent dans le méme sol. Leidactyle et la houque produiraient plusieurs con» pes; en ‘lent appliquant des ‘engrais ‘pulvérulents , cendres , etc , ou des couvertures de fumier menu , on atigmenterait leur fécondité et lent .durée. Le dactyle, dit en breton grande herbe, herbe fran- gaise, herbe d’une nuit, rephusse ‘avec vigueur ct
- prompbitude -,en le cultivant comme le. tréfl e , il pro.-.
duirait an fourrage au moins aussi abundant; l’_épo— 'que des gelées, seule,arréte momentanément la végé- itation de cétte précieuse graminée, dont la cuitureg hérait on ne peut plus uti1e,dan§ xio‘t're;pays , 01) la