CHAPITRE VII.
PRAIRIES NATURELLES.
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H n‘y a point dc tcrre oh l’on ne puisse faire nu pré d‘une cspéqe - on d'une anlre.
Les prés nourrissenl le bélail; la bétail fournil le funnier; le funnier donne le grain.
J. Buuvrr.
Les prairies sont généralement négligées et de lgnaranre ct ' 5-
nnauvais rapport dans notre département.Les eaux y gcnezefu re stagnant, le jonc et les herbes aquatiques en compo- qcuelrI:,l"e.
. . . . a ssé - sent presque uniquement le tissu. Nos cultivateurs ,°.....°.'f
ne savent ni saigner leurs prairies ni les arroser. ,,';,',:f°’,°,', Cependant, dans les environs de Carhaix , pays de 9"" culture pastorate, les prés sont mieux soignés et Farrosement est pratiqué avec quelqwintelligence.
1‘! part cette région, nos prairies, si l’on n’en excepte quelques-unes, disséminées 9:} et la, n’existent, pour
ainsi dire, que de nom. En Ieur donnant quelques
soins, nous pourrions augmenter considérablement
la masse de nos four-rages; en outre, les marécages
ct les vallons arrosés naturellement, que nous aban- :',',',:',',‘¢f:s‘ donnons , pourraient étre facllement transformés en ’“"-'°P'“"°‘
_ dc dev_cm'r Prairies nouvelles, qui égaleraient au moins , en P"'"¢=-
étendue, celles que nous possédons déjzi. Mais nos