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L’ÉTOILE.

De cieux en cieux, de monde en monde
Veux-tu donc t’égarer toujours,
Sans loi qui règle de ton cours
La force aveugle et vagabonde ?


LA COMÈTE.

Et que sais-tu, si, comme à toi,
Dieu ne m’a pas tracé de loi ?
Pour oser dire que ma sphère
Flotte inconstante, irrégulière
Au souffle orageux du Hasard,
Suis-tu mon vol dans l’étendue
De ces espaces dont la vue
Échappe à ton faible regard ?

L’ÉTOILE.

Ta lueur sombre et menaçante
Sur leur trône effraye les rois.